Vivement le tout digital !
Les idées et les solutions qui refaçonnent la manière de faire le commerce se sont exposées ces derniers mois lors de grand-messes du retail connecté et de la mobilité à New York, Barcelone, Londres… Que faut-il en retenir, quels sont les chantiers de transformation vers lesquels les commerçants doivent concentrer leurs efforts ?
Le point de vente enfin connecté.
Avec des dispositifs d’extension de gamme de plus en plus sophistiqués, les commerçants ont compris qu’ils pouvaient augmenter virtuellement la surface de leurs magasins sans générer de risques sur les stocks. Le click-and-collect, avec toutes ses variantes (réservation en boutique, drive, lockers…) facilite la vie des clients et génère du trafic dans les points de vente. L’exemple d’Argos en Angleterre est la parfaite illustration de ce commerce cross-canal, où point de vente physique, on-line, point de retrait et catalogue papier se combinent à l’envi.
Pour les plus avancés du digital in-store, les exemples aboutis de vitrine tactile (E-bay), de cabine connectée (Rebecca Minkoff), de PLV interactive (Clinique) et d’aide au choix invitent à penser que le rayon connecté et le produit connecté seront les prochaines étapes, avec des expériences d’achat toujours plus disruptives.
Le client omni-connecté.
Cela fait longtemps que nous savons que le client utilise son smartphone avant, pendant et après l’achat, avec une multiplicité d’usages : géolocalisation, consultation catalogue, « shazamisation », comparaison, partage sur les réseaux sociaux. Le paiement mobile progresse lentement, avec des locomotives qui s’appellent Paypal ou Apple Pay. On peut imaginer que d’autres solutions se développent en parallèle, pour fluidifier l’encaissement et conférer au mobile du client sa place dans le process de check-out. Ainsi, des applications de self-scanning doivent apporter un bénéfice « gain de temps » aux clients, gageons qu’elles gagneront en praticité d’usage avec des nouveaux appareils toujours plus portables.